L'attrait du luxe ...
Idées farfelues
Parmi les idées Les plus farfelues qu'ait eues Balzac : faire pousser, sous serres, 100 000 pieds d'ananas dans le jardin de sa maison des Jardies. L'opération tourna court.
Parmi les idées Les plus farfelues qu'ait eues Balzac : faire pousser, sous serres, 100 000 pieds d'ananas dans le jardin de sa maison des Jardies. L'opération tourna court.
A partir de 1830, ses romans vont lui rapporter beaucoup d'argent... aussitôt englouti dans le gouffre e de ses dettes. Un gouffre qu'il semble se plaire à rendre encore plus profond par des dépenses de plus en plus inconsidérées.
S'il ne peut résister à l'attrait du luxe, c'est qu'il a ainsi l'impression de prendre sa revanche sur les années de vache maigre. Ayant quitté le Quartier latin, il a loué rue Cassini un appartement qu'il remplit de livres précieux, de meubles de prix, de tableaux, de tapis d'Orient...
La salle de bains est garnie d'une baignoire en marbre et il s'est fait faire «une chambre à coucher nuptiale pour duchesse de quinze ans...» De même, afin de jeter de la poudre aux yeux à ses fréquentations, il a fait l'acquisition d'un cabriolet et de deux chevaux pour le tirer; il a engagé un groom pour soigner les chevaux et a commandé pour lui une somptueuse livrée chez son tailleur. Pendant qu'il y était, il s'est fait tailler trois robes blanches de moine qu'il revêt pour écrire. C'est dans cette tenue que la postérité nous conservera son image...
Une image qui coûte cher à son tailleur, car cet excellent homme non seulement ne lui présente jamais sa note, mais encore avance de l'argent à Honoré lorsque celui‑ci en a un besoin trop criant.
S'il ne peut résister à l'attrait du luxe, c'est qu'il a ainsi l'impression de prendre sa revanche sur les années de vache maigre. Ayant quitté le Quartier latin, il a loué rue Cassini un appartement qu'il remplit de livres précieux, de meubles de prix, de tableaux, de tapis d'Orient...
La salle de bains est garnie d'une baignoire en marbre et il s'est fait faire «une chambre à coucher nuptiale pour duchesse de quinze ans...» De même, afin de jeter de la poudre aux yeux à ses fréquentations, il a fait l'acquisition d'un cabriolet et de deux chevaux pour le tirer; il a engagé un groom pour soigner les chevaux et a commandé pour lui une somptueuse livrée chez son tailleur. Pendant qu'il y était, il s'est fait tailler trois robes blanches de moine qu'il revêt pour écrire. C'est dans cette tenue que la postérité nous conservera son image...
Une image qui coûte cher à son tailleur, car cet excellent homme non seulement ne lui présente jamais sa note, mais encore avance de l'argent à Honoré lorsque celui‑ci en a un besoin trop criant.
